Tout savoir sur la retraite des huissiers de justice

Les informations à connaître pour la retraite des huissiers de justice : montant de la pension, âge de départ, erreurs dans la carrière.
Sommaire

Les points que vous devez absolument retenir

Pour les huissiers de justice s’approchant de la retraite, plusieurs aspects doivent être considérés pour assurer une préparation complète et sereine :

  • Retraite de base et complémentaire : comprenez bien la distinction entre la retraite de base gérée par la CNAVPL et la retraite complémentaire administrée par la CAVOM, chacune basée sur des systèmes de cotisation et de calcul précis.
  • Âge de la retraite : prenez note de l’âge standard de départ à la retraite fixé à 67 ans pour une pension à taux plein, et de la possibilité de partir dès 62 ans avec une décote en fonction de votre situation personnelle.
  • Calcul du montant de la retraite des huissiers de justice : familiarisez-vous avec le système de points de la CAVOM, où le montant de la retraite est calculé en multipliant les points accumulés par la valeur du point au moment de la retraite.
  • Options de cumul emploi-retraite : renseignez-vous sur les conditions permettant de combiner une activité rémunérée avec la perception de la retraite, maximisant ainsi vos revenus pendant les années de transition.
  • Contrat Madelin et plan épargne retraite : considérez les avantages des dispositifs d’épargne tels que le contrat Madelin et le plan épargne retraite, qui peuvent compléter vos pensions tout en offrant des bénéfices fiscaux.
  • Impact des réformes des retraites : restez informé des évolutions législatives affectant les règles de la retraite, afin de pouvoir adapter vos plans de préparation à la retraite en fonction des nouvelles lois.
  • Pension de réversion : tenez compte des modalités de la pension de réversion qui assure un soutien financier au conjoint survivant, renforçant ainsi la sécurité financière de votre famille après votre départ.

Ces éléments constituent le fondement d’une planification réussie de la retraite pour les huissiers de justice.

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Aborder la retraite, notamment pour les huissiers de justice, nécessite une profonde compréhension des différentes facettes de ce processus. Chez neovia, nous sommes conscients que la préparation à la retraite représente une étape fondamentale dans la carrière de tout professionnel. C’est pourquoi nous vous proposons d’explorer les divers éléments clés pour une transition sereine vers cette nouvelle phase de vie, en couvrant des aspects essentiels allant de la retraite de base et complémentaire jusqu’aux implications des réformes récentes. 

En effet, la retraite pour les huissiers de justice est singulièrement complexe, englobant à la fois des régimes de base et des systèmes complémentaires spécifiques à leur statut d’officiers ministériels. Les réglementations en vigueur, les modalités de cotisation, ainsi que les options de cumul emploi-retraite, sont autant de points qui nécessitent une analyse méticuleuse pour garantir une préparation adéquate. De plus, les récentes réformes législatives peuvent influencer les conditions de départ et le calcul des pensions, rendant essentiel un suivi rigoureux des mises à jour légales.

La retraite du huissier de justice : retraite de base et complémentaire

Retraite de base

Pour commencer, il faut savoir que la retraite de base du huissier de justice est gérée par la Caisse nationale d’assurance Vieillesse des professions libérales (CNAVPL), une institution spécialisée dans la couverture des professions indépendantes. Le régime de retraite d’un huissier de justice de base collecte les cotisations tout au long de la carrière active des huissiers et les redistribue sous forme de pensions lors de la retraite. Ce processus s’inscrit dans un cadre solidaire caractéristique du système français, qui vise à assurer une équité entre les cotisants.

La pension de base est calculée par un système par points. L’objectif est de fournir une pension qui reflète de manière juste et proportionnelle les efforts de cotisation de l’huissier tout au long de sa vie professionnelle, en garantissant un soutien financier stable pendant les années de retraite.

Retraite complémentaire

En complément, les huissiers cotisent à la Caisse d’assurance vieillesse des officiers ministériels, des officiers publics et des compagnies judiciaires (CAVOM). Comme la retraite de base, le régime complémentaire fonctionne sur un système de points, une méthode de calcul qui permet une plus grande flexibilité et adaptation aux particularités de la carrière des huissiers.

Dans ce système, chaque cotisation versée par l’huissier est convertie en points, selon un tarif qui dépend du montant de la cotisation et de la valeur d’achat du point pour l’année concernée. La valeur du point est revue annuellement pour s’adapter à l’évolution des conditions économiques et du coût de la vie. Au moment de la retraite d’un huissier justice, le montant de la pension complémentaire est calculé en multipliant le nombre de points accumulés par la valeur actuelle du point. Ce calcul assure que la pension reflète fidèlement le montant des contributions tout en s’ajustant aux réalités économiques du moment.

De ce fait, cette méthode garantit une correspondance directe et équitable entre le montant cotisé pendant les années actives et la pension perçue lors de la retraite, contribuant à une planification financière plus précise pour les huissiers de justice. En plus, elle offre la possibilité d’accroître le montant de la pension en augmentant les cotisations, permettant aux huissiers de personnaliser leur préparation à la retraite en fonction de leurs besoins et de leurs possibilités.

Quel est l’âge de départ à la retraite idéal ?

L’âge auquel un huissier de justice peut choisir de prendre sa retraite est déterminant pour optimiser le montant de la pension perçue. En France, les règles régissant l’âge de départ à la retraite pour les huissiers de justice permettent une certaine flexibilité tout en encourageant la prolongation de l’activité professionnelle.

 

Âge de départ

Conditions

Effet sur la pension de retraite de base

62 ans

Départ anticipé, sans avoir atteint le nombre requis de trimestres Réduction de la pension via une décote, qui est de 5% par année manquante jusqu’à l’âge du taux plein ou jusqu’à la complétion des trimestres requis

67 ans

Âge standard pour le taux plein, sans condition de durée de cotisation

Aucune décote appliquée, pension à taux plein garantie

Entre 62 et 67 ans Avec le nombre de trimestres requis pour l’âge considéré

Possible sans décote si le nombre de trimestres requis est atteint, sinon une décote est appliquée proportionnellement aux trimestres manquants

 

Quel est le montant de la retraite des huissiers de justice ?

Afin de bien comprendre comment se calcule le montant de la retraite d’un huissier de justice, il faut se pencher sur le système de points de la Caisse d’Assurance Vieillesse des Officiers Ministériels, des Officiers Publics et des Compagnies Judiciaires (CAVOM). Nous l’avons évoqué précédemment, le système est basé sur l’accumulation de points tout au long de la carrière de l’huissier, avec une valorisation de ces points qui peut fluctuer d’une année à l’autre.

Formule de calcul

La formule pour calculer la pension de retraite complémentaire des huissiers de justice est :

Montant annuel de la pension = Nombre total de points accumulés x Valeur du point à la date de la retraite

Explication des composantes :

  • Nombre total de points accumulés : chaque année, les cotisations versées par l’huissier sont converties en points selon un tarif qui dépend du montant de la cotisation et de la valeur d’achat du point pour cette année.
  • Valeur du point à la date de la retraite : cette valeur est ajustée annuellement en fonction de l’évolution économique et du coût de la vie, pour garantir que la pension reflète le pouvoir d’achat actuel.

Exemple concret :
Nous avons un huissier de justice qui a cotisé à la CAVOM pendant 30 ans et a accumulé 4 500 points. En 2024, la valeur du point est fixée à 3,2659 €. Le calcul de sa pension annuelle se présenterait alors comme suit :
Montant annuel de la pension = 4 500 points x 3,2659 €/point = 14 696.55 €
Ce montant représente la pension annuelle brute complémentaire que l’huissier recevra chaque année à partir de sa retraite.

Ce système de points permet une grande transparence dans le calcul de la retraite et offre aux huissiers de justice la possibilité de prévoir de manière fiable le montant de leur pension. Aussi, il incite les huissiers à maximiser leurs cotisations pendant les années de revenus élevés, puisque des cotisations plus élevées se traduisent par plus de points accumulés.

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Le cumul emploi-retraite pour les huissiers de justice, comment ça fonctionne ?

Le dispositif de cumul emploi-retraite permet aux huissiers de justice de continuer à exercer une activité professionnelle tout en percevant leur pension de retraite. Mais attention, la Caisse d’Assurance Vieillesse des Officiers Ministériels, des Officiers Publics et des Compagnies Judiciaires (CAVOM) offre cette possibilité sous respect de certaines conditions.

Conditions du cumul emploi-retraite à la CAVOM

  • Cumul intégral : le cumul intégral de l’emploi et de la retraite est autorisé si l’huissier a atteint l’âge du taux plein et a liquidé l’ensemble de ses pensions de retraite de base et complémentaire. Dans ce cas, il n’y a aucune restriction sur le montant de revenus que l’huissier peut gagner tout en percevant sa pension complète.
  • Cumul partiel : Si l’huissier n’a pas atteint l’âge du taux plein ou n’a pas encore liquidé toutes ses pensions, il peut néanmoins bénéficier d’un cumul emploi-retraite partiel. Dans cette configuration, l’huissier peut continuer à travailler et à percevoir sa pension complémentaire de la CAVOM, mais ses revenus professionnels sont plafonnés. Pour 2024, le plafond est fixé à 46 368 €. Si les revenus excèdent ce montant, la pension de retraite du huissier de justice peut être ajustée ou réduite en conséquence.

Les avantages du cumul emploi-retraite

  • Flexibilité et sécurité financière : ce dispositif permet aux huissiers de continuer à générer des revenus tout en bénéficiant de leur pension. Il aide à maintenir un niveau de vie stable et à éviter les impacts financiers brusques suite au départ à la retraite.
  • Engagement professionnel continu : il permet également aux huissiers de maintenir un lien actif avec leur profession, valorisant leur expertise et expérience prolongée, tout en contribuant à leur réseau professionnel et à leur développement personnel.

Qu’est-ce que le contrat Madelin et le plan épargne retraite ?

Le contrat Madelin et le Plan Épargne Retraite (PER) sont deux dispositifs développés pour permettre aux travailleurs indépendants, comme les huissiers de justice, de constituer une épargne retraite complémentaire tout en bénéficiant de mesures fiscales incitatives. Ces véhicules d’épargne sont essentiels pour ceux qui souhaitent sécuriser leur avenir financier en complétant les pensions de leurs régimes obligatoires de retraite de base et complémentaire de huissier de justice.

Contrat Madelin

Le contrat Madelin est destiné aux travailleurs non-salariés qui souhaitent se constituer une retraite supplémentaire tout en bénéficiant de déductions fiscales attractives. Les cotisations versées sur un contrat Madelin sont déductibles du revenu imposable du souscripteur, dans la limite de certains plafonds fixés par la loi. Ce mécanisme réduit l’impôt sur le revenu de l’année de versement, rendant le contrat Madelin particulièrement avantageux pour les huissiers avec des tranches d’imposition élevées.

Les caractéristiques principales du contrat Madelin :

  • déduction fiscale : les versements sont déductibles du revenu net global dans la limite d’un plafond calculé en fonction des revenus professionnels ; 
  • blocage des fonds : les sommes épargnées sont bloquées jusqu’à l’âge de la retraite des huissiers de justice, sauf exceptions (invalidité, cessation d’activité non volontaire, etc.) ;
  • sortie en rente : à la retraite, le capital accumulé est transformé en rente viagère, garantissant un revenu régulier pour la durée de la vie du retraité.

Plan épargne retraite (PER)

Le Plan épargne retraite a été introduit pour moderniser l’épargne retraite en France et est accessible à tous, quels que soient le statut professionnel et l’âge. Il offre une grande flexibilité et des avantages fiscaux similaires, mais avec des options de sortie plus souples comparées au contrat Madelin.

Caractéristiques principales du PER :

  • déduction fiscale : les versements volontaires sont déductibles de l’assiette de l’impôt sur le revenu, avec des plafonds spécifiques qui dépendent de la situation du contribuable ; 
  • flexibilité de sortie : au moment de la retraite, l’huissier de justice peut choisir de retirer l’épargne sous forme de capital ou de rente, ou une combinaison des deux ; 
  • possibilité de retrait anticipé : contrairement au contrat Madelin, le PER permet un retrait anticipé du capital épargné dans certaines situations particulières comme l’achat de la résidence principale.

Ainsi, pour les huissiers de justice, ces dispositifs renforcent leur préparation à la retraite. En optant pour un contrat Madelin ou un PER, ils peuvent non seulement augmenter leur épargne retraite mais aussi réduire leur charge fiscale annuelle. Cela est particulièrement pertinent pour les huissiers de justice qui, en tant que professionnels libéraux, sont souvent confrontés à des impôts élevés et à la nécessité d’une planification financière soigneuse.

Focus sur la pension de réversion

La pension de réversion est un soutien primordial pour le conjoint survivant, lui permettant de profiter d’une partie de la pension de l’huissier décédé. Ce soutien financier continue de jouer un rôle de protection pour les familles après la perte d’un être cher.

Conditions d’attribution

Pour bénéficier de la pension de réversion de la retraite des huissiers de justice, le conjoint survivant doit généralement répondre à certaines conditions :

  • statut marital : il doit avoir été marié avec le défunt, sans considération pour les partenariats civils ou concubinages non formalisés ; 
  • âge minimum : souvent, il existe un âge minimum requis pour prétendre à la pension de réversion, bien que cet âge puisse varier selon les régimes ; 
  • conditions de ressources : certains régimes peuvent imposer des limites de revenus que le conjoint survivant ne doit pas dépasser pour être éligible à la pension de réversion.

Montant de la pension de réversion

Le montant de la pension de réversion dépend de plusieurs facteurs, notamment :

  • pourcentage appliqué : généralement, la pension de réversion représente un pourcentage de la pension que le défunt percevait ou aurait pu recevoir. Ce dernier est entre 50 et 60%.
  • période de mariage : la durée du mariage peut également influencer le montant de la pension de réversion.

Chez neovia, nous sommes dédiés à vous accompagner dans chaque étape de ce processus, garantissant une transition vers la retraite aussi fluide et sécurisée que possible. Pour toute question ou besoin de conseils personnalisés, notre équipe d’experts reste à votre disposition.

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FAQ

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Dans ce cas n’hésitez pas à nous rappeler ! Forts de notre veille réglementaire et sur la base de votre ancien dossier nous pourrons certainement vous répondre à toutes vos questions au cours d’un échange téléphonique informel.

 

Selon les situations et votre convenance, le rapport détaillé peut vous être adressé par courrier, remis en mains propres ou adressé par courriel.

Une fois le dossier entre vos mains, son contenu vous est expliqué en détail lors d’un rendez-vous dédié. L’occasion pour vous d’obtenir notre conseil et les réponses à vos questions sur votre situation particulière, afin d’avoir toutes les clés en main pour envisager votre retraite avec confiance et sérénité.

 

A réception des éléments de création de votre dossier (mandat et lettre de mission signée, copie de votre carte d’identité), vous serez contacté par notre chargé de relation client, qui sera votre interlocuteur privilégié durant toute la durée de la mission. Il se présentera, répondra à vos questions et détaillera les étapes de notre mission, que l’on peut résumer en 4 étapes :

  • Un expert réalise une 1e analyse de votre carrière et identifie toutes les anomalies. Il liste les justificatifs à rechercher pour vérifier les périodes concernées.
  • La phase de collecte des justificatifs commence, auprès de vous (BRS) ou également d’autres organismes dans le cadre d’une Expertise Préparatoire (anciens employeurs, caisses de retraite, …)
  • Une fois que tous les justificatifs pouvant être récupérés sont entre ses mains, l’Expert réalise la mission elle-même : régularisation des anomalies, recherche de dispositifs intéressants dans votre situation, rachats, projection d’estimations…
  • L’Expert rédige enfin ses conclusions détaillées sur votre situation, qui vous est présenté lors d’un rendez-vous dédié

 

Non, les assurés plus « fragiles » n’entrent pas dans le champ d’application de cette nouvelle mesure. Si vous êtes reconnu invalide avec un taux d’incapacité permanente d’au moins 50%, vous bénéficiez d’une dérogation spécifique et donc, vous ne serez pas impacté par cette nouvelle réforme.

 

La liquidation de vos retraites se fera en deux temps : la liquidation provisoire et la liquidation définitive. Vous percevrez, dans un premier temps, votre pension correspondant à vos droits calculés jusqu’au 31/12/2017 (liquidation provisoire). Puis, lorsque votre caisse aura intégré vos droits 2018, vous recevrez une notification définitive avec un paiement rétroactif (il faut généralement compter entre 6 mois et 1 an). Cette notification définitive prendra également en compte les éventuelles régularisations de points que vous aurez demandé lors de votre demande de retraite.

 

Lorsque vous poursuivez votre activité après l’âge légal de départ à la retraite et au-delà du nombre de trimestres nécessaires pour obtenir une retraite à taux plein, les trimestres que vous effectuez en plus vous permettent d’augmenter le montant de votre retraite.

Cette majoration est appelée « surcote ».

Pour chaque trimestre supplémentaire accompli après la date d’obtention du taux plein, la majoration de pension est égale à 1,25% (soit 5% par an).

 

Oui, c’est le principe du cumul emploi-retraite. Une fois que vous avez demandé à percevoir l’intégralité de vos retraites, vous pouvez tout à fait conclure un nouveau contrat de travail avec votre dernier employeur pour reprendre une activité salariée.

Si vous avez le taux plein lors de votre demande de retraite, vous pouvez conclure un nouveau contrat de travail et reprendre une activité salariée auprès de votre ancien employeur dès le lendemain de la date d’effet de vos retraites.

A contrario, si vous n’aviez pas le taux plein lors de votre demande de retraite ou que vous avez pris votre retraite avant l’âge légal au titre des carrières longues, vous devrez respecter un délai de carence de 6 mois.

A noter qu’il n’est pas nécessaire d’avoir cessé votre activité avant de demander votre retraite s’il s’agit, notamment, d’activités artistiques, littéraires, scientifiques, de spectacles, juridictionnelles occasionnelles ou assimilées.

 

En tant que résident étranger, vous ne serez pas soumis aux charges sociales suivantes : CSG, CRDS et CASA. Si vous relevez d’un régime français d’assurance maladie obligatoire, la retraite de base serait prélevée de 3,20 % au titre de la maladie. Concernant les retraites complémentaires, elles seront prélevées à hauteur de 4,20 % (assurance maladie).

En termes de fiscalité, vos retraites seront imposables soit dans votre pays de résidence, soit en France (en tant que non résident) en fonction de ce que prévoit la convention fiscale entre les deux pays (s’il en existe une).

Chaque année, vous devrez remplir une attestation de résidence prouvant que votre habitation principale n’est plus sol français.

 

Neovia expert retraite, véritable partenaire de confiance, propose en ensemble de solutions spécifiquement conçues pour répondre aux besoins des RH. Des experts dédiés accompagnent, conseillent et forment lors de journées dédiées (dispositifs, réglementation, calculs…). Ils mettent également à disposition des outils de pilotage sur-mesure et sont présents pour répondre à toutes les questions.

 

Le départ à la retraite est une étape clé de la vie professionnelle d’un salarié. Une mauvaise gestion peut entraîner des retards et des erreurs dans la constitution des dossiers, une charge supplémentaire de travail pour les équipes RH, mais aussi des coûts financiers, des contentieux, un désengagement des collaborateurs produisant un impact négatif sur la notoriété de l’entreprise.   

 

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